EAN13
9781798276150
Éditeur
CHABOT
Date de publication
18 mars 2019
Nombre de pages
217
Dimensions
20,3 x 13,3 x 1,4 cm
Poids
225 g
Langue
fre

L'Industrie Du Bonheur

Mathilde Chabot

CHABOT

Prix public : 10,00 €

"Tout récemment publié, en mars 2019, L’Industrie du bonheur est le troisième roman de Mathilde Chabot. C’est un récit plein de délicatesse et de fantaisie.<br><br>Un conte moderne<br>L’Industrie du bonheur est un véritable conte moderne. S’opposant à l’univers grisâtre et cartésien des adultes, les rêves de la jeune Catherine se réalisent dans un « atelier bariolé » où rien n’est impossible. La représentation du monde carré et réducteur des grandes personnes, caractérisé par la volonté d’étouffer toute créativité chez les jeunes, n’est pas sans rappeler Le Petit Prince de Saint-Exupéry, Matilda de Roald Dahl ou encore Mary Poppins. Tel la célèbre nurse qui entraîne les enfants dans un tourbillon merveilleux, l’inventeur bariolé enjolive la vie par ses inventions. Afin de concrétiser l’existence de cette profession, Mathilde Chabot insère dans le roman des ordonnances particulièrement savoureuses.<br><br>Ainsi, face au syndrome de la page blanche, Stephen prescrit une « pipe à bulles pour déclencher l’inspiration » et invente une boussole à décisions pour les personnes indécises. Voyant la détresse de Maïwenn, il diagnostique une « souriropathologie aiguë », pour laquelle il prescrit « une machine à mots-miracles pour soigner les cœurs brisés ».<br><br>ordonnance<br><br>« Sortir des cases »<br>L’Industrie du bonheur prône un mode de vie bienveillant où l’épanouissement professionnel serait synonyme de « non-conventionalité » et de « créativité », davantage centré sur l’humain que sur l’argent :<br><br>« Je préfère toucher leur cœur plutôt que leur portefeuille. Je leur redonne le sourire en les faisant marcher en hors-piste plutôt que sur la route goudronnée. Alors oui, je ne gagne pas beaucoup d’argent. C’est vrai. Mais j’en gagne suffisamment pour manger trois repas par jour et avoir une chambre confortable qui m’attend le soir.»<br><br>La force de Catherine réside dans ce refus catégorique d’entrer dans les cases. L’enfermement dans une case, dans un système, fait d’ailleurs écho à la prison psychologique dans laquelle Maïwenn est recluse.<br><br>La maltraitance psychologique<br>Le lecteur de L’Industrie du bonheur n’a d’abord accès à la vie de Maïwenn que par le biais de son journal intime. La jeune fille y déverse sa souffrance et sa peur face à la femme qui détruit sa vie. L’insertion du journal crée un effet d’empathie puissant chez le lecteur, au point que l’écriture poignante de Maïwenn devienne extrêmement douloureuse, parfois presque insoutenable.<br><br>L’émotion qui émane de ces pages va de pair avec une grande finesse psychologique. Se dessine la thématique de l’identification au monstre :<br><br>« Je n’aime pas la personne que je deviens en ta présence. À trop t’affronter dans cette permanence que tu m’imposes naît en moi la crainte de te ressembler, de te copier pour te vaincre et finalement devenir identique à celle que je déteste »."<br><br>La suite sur : https://laplumedeclementine.wordpress.com/2019/04/22/lindustrie-du-bonheur-la-guerison-par-la-creation/
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